Témoignage de Solange
Il y a un peu plus de 40 ans, j’ai eu connaissance de l’endobiogénie par l’une de mes sœurs qui fut la patiente du Dr Duraffourd.
Cette médecine globale qui respecte la dynamique de vie du patient et son environnement, m’a tout de suite séduite et attirée. J’ai consulté décidé de consulter un médecin formé à cette approche.
L’endobiogénie recherche les origines des déséquilibres et a pour objectifs de les résoudre au moyen d’outils thérapeutiques d’extraction naturelle, la phytothérapie en est un.
A cette période, la cinquantaine passée, je n’avais pas de pathologie particulière préoccupante. Simplement, à ce tournant de la ménopause, je n’avais pas envie de subir des traitements hormonaux lourds en raison de mastoses calcifiées.
En juin 2011, lors d’une mammographie de contrôle, la morphologie des mastoses étant quelque peu modifiée. Le radiologue a envisagé une ponction du sein. Trois semaines plus tard, le verdict tombait, cellules cancéreuses au niveau du mamelon, sans tumeur, ablation totale de sein, décision confirmée par la gynécologue et l’oncologue.
Je me suis tout de suite rapprochée de mon médecin généraliste formé à l’approche endobiogénique. Nous avons longuement évoqué la solution proposée et en fonction de mes expériences chirurgicales précédentes qui ont failli me couter la vie, en raison d’allergies sévères notamment aux curares, ma décision était déjà presque mure dans ma tête : j’allais refuser l’intervention. Il m’a orienté vers une gynécologue et une oncologue, mais aucune alternative ne m’a été proposée. Je n’avais d’autres choix que d’accepter l’opération ou d’être exclue de toute prise en charge, car je refusais d’entrer dans le protocole classique qui m’étais prescrit. Mourir de mon cancer ou mourir de mon allergie à l’anesthésiant utilisé pour l’ablation de mon sein… telles étaient les alternatives proposées. J’ai donc pris conscience de l’impuissance de la médecine classique dans un cas comme le mien.
Face à ma détermination à refuser l’opération et parfaitement informée par mon médecin des risques encourus, ce dernier a accepté dans cette situation particulière de m’accompagner dans mon parcours. Tout de suite après l’étude de mes analyses, un traitement a été mis en place pour soutenir mon immunité et optimiser l’organisme à lutter contre la maladie.
- Modification profonde de mes habitudes alimentaires, avec la suppression :
- Du sucre (glucose)
- Des produits laitiers de vache (très occasionnellement au lait de brebis ou chèvre autorisé)
- Plats cuisinés tout prêts
- Une longue liste de légumes, céréales, aromates à éviter qui nourrissent les cellules cancéreuses et favorisent les œstrogènes et la thyroïde,
- Perte de poids
La liste de ce qui m’était permis était restreinte. Désappointée, résignée, mais pugnace, j’ai suivi le traitement.
Je revoyais régulièrement mon médecin, chaque mois après avoir fait pratiquer les analyses de sang qu’il étudiait minutieusement, aucun signe alarmant n’apparaissait.
Aujourd’hui, après plus de 11 ans, je suis suivie 2 fois par an. Nous avons réalisé un vrai travail d’équipe médecin-patient. J’ai conscience d’avoir pris un risque et je suis reconnaissante envers mon médecin qui a su m’écouter.