Webinaire de présentation de l’endobiogénie et de l’enseignement de physiologie intégrative et phytothérapie clinique.
Connaissez-vous l’endobiogénie ?
- Pourquoi et comment cette approche peut compléter vos connaissances et faire évoluer votre pratique ?
- De quelle manière vos patients pourront-ils bénéficier de votre compréhension intégrative de leur physiologie?
- Quelles sont alors les formations d’endobiogénie proposées par L’institut d’Endobiogénie?
Vous trouverez les réponses à vos questions dans ce webinaire.
Cet enseignement de physiologie intégrative et phytothérapie clinique s’adresse aux professionnels de santé.
La vidéo dure 1 heure : une demie heure de présentation qui est suivie d’une demie-heure de questions/réponses.
L’institut d’Endobiogénie propose des formations à la physiologie intégrative et phytothérapie clinique adaptées aux différents publics.
Par le Dr. Jean-Christophe Charrié
Qu'est ce que le rhume des foins ?
C’est tout simplement de l’eau translucide qui coule du nez, des éternuements à la chaîne ou des signes oculaires : bref, de quoi vous transformer en véritable fontaine.
Ce n’est pas infecté comme pour les gros rhumes de l’hiver, ce n’est que de l’allergie ou une simple réaction neurovégétative vasomotrice. Voici plusieurs façons de soulager le rhume des foins, choisissez celle qui vous convient le mieux.

Vous éternuez et votre gorge est irritée ?
L’idéal c’est alors le coquelicot (papaver rhoeas) en tisane de fleurs ou en teinture mère (10 à 30 gouttes 3 fois/jour). Cette plante calme bien les symthômes. Toutefois elle est un peu sédative et certains s’endormiront facilement pendant la journée, donc attention au volant.
Pour être bien protégé, vous pouvez rajouter une plante antiallergique comme la réglisse (sauf chez les sujets à risque d’hypertension), du plantain (Plantago major) en feuilles ou en teinture mère (10 à 30 gouttes 3 fois/jour), ou du sureau (Sambucus nigra) en fleurs ou en teinture mère (10 à 30 gouttes 3 fois/jour).
Vous pouvez aussi faire des inhalations en déposant simplement quelques gouttes d’huile essentielle de menthe ou d’alcool de menthe sur un mouchoir.
Ou bien prenez un écorce de citron et, tête en arrière, pressez sur l’écorce de façon à en extraire les essences qu’elle contient dans les narines et ainsi à les inhaler.
Cela est aussi possible avec l’écorce de mandarine.

Mon ordonnance antirhume des foins
La ronce (Rubus fructiosus) est la plante qui a le meilleur effet astringent sur les muqueuses ORL.
Préparez les feuilles en infusion, ou demandez-les chez votre pharmacien en teinture mère, ou mieux encore, en bourgeons macérats glycériné :
- chez l’enfant 1 goutte/kg
- chez l’adulte 25, 50 ou 100 gouttes 3 fois/jour en fonction du poids mais aussi de l’intensité des signes.
On peut débuter un traitement d’attaque avec 100 gouttes 3 fois les 2 premiers jours, puis 50 gouttes les jours suivants pendant 3 à 10 jours.

Retrouvez d’autres conseils dans le livre “Se soigner toute l’année au naturel” coécrit par le Dr Charrié et Marie-Laure de Clermont-Tonnerre .
Le 29 mai 2020
Par le Dr en Pharmacie Céline Talleux
Nos défenses immunitaires peuvent être optimisées par une utilisation intégrative des micronutriments.
Nous avons tous conscience de l’importance d’un taux optimal de vitamine D pour soutenir notre immunité. Et plus encore dans cette période du Covid 19. D’autres petits ingrédients de santé méritent également notre attention particulière.
Sélénium et les défenses immunitaires

Vitamines et les défenses immunitaires
La vitamine A
Cette vitamine liposoluble est impliquée dans l’intégrité et le renouvellement des muqueuses, intestinales bien entendu mais également pulmonaires.Elle possède en outre des propriétés anti oxydantes et soutient la corticosurrénale.La vitamine A intervient également dans le métabolisme des hormones thyroïdiennes. Elle est aussi impliquée dans les réactions de détoxication. Dans les produits animaux elle est présente sous forme de rétinol et dans les sources végétale sous forme de pro vitamine A comme le bétacarotène.
Vous la trouverez dans les légumes (carotte, potimarron, patate douce…), les fruits, les oléagineux, céréales, germes de blé, poisson (foie de morue), foie de volaille, le beurre. Les jaunes d’œufs à la coque en sont une excellente source aussi.
Sa présence dans notre organisme dépend de nos capacité d’absorption intestinale donc de la santé de notre intestin mais aussi de nos secrétions biliaires, pancréatiques.

La vitamine E
Veillez également à de bons apports en vitamine E qui intervient au niveau de l’immunité, l’inflammation et la protection antioxydante. Vous la trouverez dans les huiles végétales, colza, huile de germe de blé mais aussi dans les fruits à coque, l’avocat, le poisson (sardine, anguille et foie de morue), les œufs…

La vitamine C
Ses vertus sont bien connues de tous en termes de défense immunitaire et pour cause…La vitamine C est un cofacteur de nombreuses enzymes.
Dans le cadre de l’adaptation, l’acide ascorbique soutient nos glandes surrénales, la synthèse des hormones stéroïdiennes (le cortisol et les hormones sexuelles), la synthèse de noradrénaline.À forte dose elle pourrait limiter la sécrétion de cortisol. Elle est soutenante du système immunitaire. Et ceci en favorisant la synthèse des immunoglobulines, stimulant les lymphocytes T et B.
La vitamine C alimentaire favorise l’assimilation du fer lui aussi indispensable à notre immunité. Cette molécule est antioxydante et régénère notre précieuse vitamine E. Nous la trouvons dans les fruits surtout les agrumes et les fruits rouges. Les choux en sont de bonne source, les légumes en général, le persil et autres herbes aromatiques mais aussi les abats.
Les groupes à risque de déficit sont les fumeurs, les sportifs, les personnes âgées ou ayant un trouble de l’absorption digestive, la consommation excessive d’alcool.

Le 20 mai 2020
Par Anne-Lise Durif sur les conseils du Dr. Jean-Christophe Charrié

Le 7 mai 2020
Par le Dr. Réda Bounab
Les dentifrices à l’argile sont de plus en plus à la mode. Mais qu’en est-il de leur efficacité ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord se demander ce que l’on attend d’un bon dentifrice.
En effet, 3 critères principaux sont classiquement retenus pour évaluer un dentifrice. Les 2 premiers concernent la santé. Le troisième est un critère cosmétique.
- Premièrement, son pouvoir de polissage. Plus les dents sont polies et lisses, moins il y a de plaque bactérienne. De ce fait, les risques de caries et de gingivite sont réduits.
- Deuxièmement, son pouvoir d’abrasion. Ainsi, plus l’abrasion est forte, plus les dents sont abîmées. En d’autres termes, le pouvoir d’abrasion d’un dentifrice doit être le plus faible possible afin de préserver l’intégrité de la surface dentaire ; par conséquent, les risques de sensibilité et de fragilisation de l’organe dentaire seront évités.
- Dernièrement, son pouvoir de nettoyage des tâches. En outre, nos habitudes quotidiennes font apparaître des dépôts sur nos dents (thé, café, tabac, vin rouge, tisanes…). Par conséquent, on attend d’un dentifrice qu’il nous aide à les enlever.

L’argile en dentifrice répond parfaitement aux 2 critères de santé
Tout d’abord, l’argile a un très bon pouvoir de polissage, meilleur que tous les dentifrices à base de silice hydratée (la plupart des dentifrices en contiennent).De plus, elle a un très faible pouvoir d’abrasion, respectant l’intégrité de l’organe dentaire.Par contre, elle est d’efficacité variable pour enlever les tâches incrustées à la surface des dents.Dans tous les dentifrices, le Silicium est le principal élément qui permet le nettoyage et le polissage. Cependant, l’argile n’est autre qu’un silicate d’aluminium.
C’est pourquoi, dans l’argile en dentifrice, c’est surtout de la finesse des grains et le mode de fabrication qui assurent ses caractéristiques de polissage, tout en respectant la santé des dents.
Toutefois, pour ceux qui fabriquent leur dentifrice « maison », attention aux argiles sélectionnées. En effet, certaines contiennent des micas, au pouvoir très abrasif. Les formes ultra-ventilées corrigent ce phénomène par le procédé de séparation des micas des autres silicates plus fins.
De plus, toutes les argiles ne se valent pas. Ainsi, deux types d’argile ont été évaluées comme étant efficaces pour le brossage. D’une part, la bentonite, considérée comme une smectite. D’autre part, le kaolin raffiné.
Finalement, l’argile peut être considérée comme un composé efficace pour la santé bucco-dentaire.
Tout compte fait, c’est une application supplémentaire de l’argile, qui vient s’ajouter à beaucoup d’autres, y compris dans le domaine de la santé.

Références
- Schemehorn BR1, Moore MH, Putt MS. Abrasion, polishing, and stain removal characteristics of various commercial dentifrices in vitro. J Clin Dent. 2011;22(1):11-8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21290981
- Elmore AR; Cosmetic Ingredient Review Expert Panel. Final report on the safety assessment of aluminum silicate, calcium silicate, magnesium aluminum silicate, magnesium silicate, magnesium trisilicate, sodium magnesium silicate, zirconium silicate, attapulgite, bentonite, Fuller’s earth, hectorite, kaolin, lithium magnesium silicate, lithium magnesium sodium silicate, montmorillonite, pyrophyllite, and zeolite. Int J Toxicol. 2003; 22 Suppl 1:37-102. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12851164
- ABC de l’argile, Dr Jean-Christophe Charrié – 2007 – Grancher
Le 27 avril 2020
Par le Dr. Céline Talleux
L’inflammation est un des processus physiologiques d’adaptation nous permettant de répondre à une agression extérieure virale par exemple.
Favoriser une inflammation adaptée ?
L’inflammation doit être adaptée en intensité à l’attaque extérieure. Suffisante mais pas trop ! Si elle bascule dans l’excès, elle devient pathologique et crée plus de dégâts que de bénéfices …
Afin de favoriser une inflammation adaptée, avez-vous pensé à revisiter l’équilibre en acide gras de votre assiette ?
Les acide gras polyinsaturés
Les acides gras polyinsaturés à 20 atomes de carbone sont les précurseurs des molécules de l’inflammation : les fameuses prostaglandines. Citons l’acide arachidonique pour la série oméga 6 et l’EPA (acide eicosapentaenoique) pour la série des oméga 3.
L’intensité de la réponse inflammatoire est, entre autre, dépendante de la nature et de la proportion de ces prostaglandines.
Ainsi les prostaglandines PG2 issues de l’acide Arachidonique auront une action inflammatoire beaucoup plus puissante que les PG3 issus de l’EPA (acide eicosapentaenoique).

Plus l’on consomme d’oméga 3, plus la réaction inflammatoire est équilibrée
Les acides gras polyinsaturés précurseurs sont logés dans nos membranes et sont en lien direct avec notre alimentation.
Plus l’on consomme de source d’oméga 3 plus notre réaction inflammatoire est équilibrée.
Inversement, vigilance sur les sources d’acide arachidonique issues des graisses animales (viande, charcuterie, beurre, fromages, produits laitiers…). Elles donneront bien plus d’intensité aux réactions inflammatoires par excès de prostaglandine PG2.
L’idéal serait un rapport alimentaire AA/EPA de 1 à 5…
Alors que l’on constate des valeurs de 20 à 50 dans les populations occidentales aujourd’hui. Cette évolution dans la consommation des graisses est en lien aux propositions de l’industrie agro alimentaire. Elle est en effet à l’origine d’inflammations chroniques et de la genèse de nombreuses pathologies de notre société.
Comprenez bien que les oméga 3 ne présentent pas de propriété anti-inflammatoire pharmacologique. Ils NORMALISENT la réaction inflammatoire en diminuant l’intensité d’action des PG2.
Les sources alimentaires d’EPA sont les poissons gras, le krill et le phytoplanctones
Saumon, thon, hareng, maquereau, sardine, anchois… Néanmoins les poissons d’élevage ne contiendront pas les mêmes quantités d’EPA que les poissons sauvages. Et il faut également tenir compte de la contamination possible aux métaux lourds. Puisque les gros poissons de « fin de chaîne » en contiennent plus. Privilégiez donc les petits poissons gras.
Les oméga 3 présents dans les huiles de table comme l’huile de lin, cameline, noix, colza ou olive
Ils vous apporteront certes l’acide alpha linolénique. Cependant votre foie devra le transformer difficilement en EPA par différentes étapes enzymatiques. Ces enzymes, les delta 6 désaturases et les élongases, nécessitent pour leur fonctionnement un statut idéal en micro nutriments. Comme par exemple en magnésium, zinc, vitamine B6, B3, A, C, E, et donc une alimentation équilibrée.
D’autre part, les capacités de ces enzymes sont inhibées par des facteurs comme le diabète, l’hyperglycémie, le stress, l’hyperinsulinisme. Mais aussi par les infections virales, les candidoses, l’hyperthyroïdie, l’alcool et le vieillissement !

L’usage de compléments alimentaires
Dans certains cas l’usage des compléments alimentaires d’huile de poissons gras, de Krill ou d’origine végétale (Fucus Vesiculeux) de bonne qualité peut être approprié. Ceci aidera à équilibrer la réaction inflammatoire. Néanmoins il faudra quelques semaines de complémentation avant de normaliser le rapport AA/EPA dans vos membranes.

Le 20 avril 2020
Par le Dr. Jean-Christophe Charrié
Au printemps, la cure de bouleau accompagne le processus de drainage mis en place par l’organisme.
Le bouleau, un arbre aux multiples propriétés.
Le Dr Charrié revient dans cette courte vidéo sur les propriétés anti-inflammatoires, diurétiques et anti- rhumatismales de cet arbre aux vertus remarquables.
Au printemps, l’organisme élimine les toxines accumulées pendant l’hiver.
Il doit se débarrasser de l’excès de gras devenu désormais inutile, le froid cédant la place à des températures plus clémentes. Ce drainage passe par le foie, les reins pour finalement s’éliminer. Ce mouvement de toxines se fixe parfois dans les articulations, créant alors des poussées de douleurs articulaires ou des lumbagos.
La cure de bouleau au printemps vient soutenir ce processus de drainage en y ajoutant ses propriétés anti-inflammatoires et anti-rhumatismales.

La cure de jus de bouleau
Elle vous aidera à retrouver la ligne, lutter contre les rhumatismes et les lumbagos. Elle améliorera également le fonctionnement de vos reins et vous donnera une belle peau.
En pratique :
La cure de jus de bouleau dure 3 semaines : 3 cuillerées à soupe de jus de bouleau dans 250 ml d’eau tous les matins à jeun (choisir une eau qui optimise le potentiel diurétique type contrex).
Le jus de bouleau se trouve en pharmacie ou magasin bio. Vous pouvez également au printemps extraire la sève du bouleau en faisant un petit trou avec un mèche de 6 mm dans le tronc. La sève récoltée permet de traiter 2 personnes par jour également en cure de 3 semaines.

Optimisez votre immunité grâce au bouleau en cette période de Covid 19!
Réalisez un extrait de sève de bouleau et optimisez votre immunité: explications en vidéo.
Le 18 avril 2020
Par le Dr. Céline Talleux
“Que ton aliment soit ton premier médicament” (Hippocrate).
Et si se soigner et préserver son capital santé commençaient par une bonne alimentation ?
Micronutriments et adaptation
Sans basculer dans la carence il est en revanche fréquent de se trouver en déficience de ces ingrédients pour différentes raisons :
Premièrement: des apports alimentaires qualitatifs insuffisants.
- Une assiette déséquilibrée, des aliments industriels, raffinés, la saisonnalité non respectée ou bien le mode de conservation non adapté…
Deuxièmement: un défaut d’absorption digestive.
- Il peut être lié par exemple à: une dysbiose, l’hyperperméabilité intestinale, l’hyperchlorhydrie, une gastrite, l’insuffisance hepatopancréatique, mais aussi au stress.
- Par ailleurs, l’absorption digestive perturbée est également présente chez les personnes âgées.
Troisièmement: une surconsommation des micro nutriment par notre organisme.
Plus spécifiquement en lien à une nécessité d’adaptation.
- Il s’agit par exemple des pathologies diverses, surpoids, activité physique ou intellectuelle intenses, pollution, pesticides, alcoolisme, tabac.
- Ainsi que de chaque passage de vie particulier comme la grossesse, la croissance…
À suivre l’article sur les micronutriments indispensables au soutien de nos axes d’adaptation, comment optimiser nos apports…

Le 17 avril 2020
Par le Dr Réda Bounab, chirurgien-dentiste
Dans ces moments de sédentarité imposée et nécessaire, il est bon de rappeler quelques précautions pour maintenir votre santé bucco-dentaire.

Respectez un rythme alimentaire
Le grignotage est votre ennemi : pas plus de 4 repas par jour !
Petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. Au-delà, votre salive n’a pas le temps de réparer vos dents par la reminéralisation.
En période de confinement, on peut être tenté de chercher de la stimulation via la prise de nourriture pour se faire du bien, s’occuper, se calmer. Manger à sa faim aux différents repas avec une nourriture variée, équilibrée et adaptée à ses besoins permettra d’éviter les fringales entre ces moments.
Et si l‘envie est trop forte, privilégiez un fruit frais ou sec car ils contiennent des fibres et vont relarguer leurs sucres plus lentement, ou des oléagineux (noix, amandes, noisettes…) car ils sont nourrissants et non cariogènes.

Hydratez-vous
Pour produire de la salive, il faut de l’eau !
Qui n’a pas expérimenté la bouche sèche quand on a soif ? Pensez donc qu’il faut boire. Pensez aussi que l’eau n’est pas uniquement dans votre gourde ou votre cruche, il y en a dans les fruits, les légumes, dans vos soupes, ou quand vous faites une infusion.

Le 25 mars 2020