Par le Dr. Jean-Christophe Charrié
Au printemps, la cure de bouleau accompagne le processus de drainage mis en place par l’organisme.
Le bouleau, un arbre aux multiples propriétés.
Le Dr Charrié revient dans cette courte vidéo sur les propriétés anti-inflammatoires, diurétiques et anti- rhumatismales de cet arbre aux vertus remarquables.
Au printemps, l’organisme élimine les toxines accumulées pendant l’hiver.
Il doit se débarrasser de l’excès de gras devenu désormais inutile, le froid cédant la place à des températures plus clémentes. Ce drainage passe par le foie, les reins pour finalement s’éliminer. Ce mouvement de toxines se fixe parfois dans les articulations, créant alors des poussées de douleurs articulaires ou des lumbagos.
La cure de bouleau au printemps vient soutenir ce processus de drainage en y ajoutant ses propriétés anti-inflammatoires et anti-rhumatismales.
La cure de jus de bouleau
Elle vous aidera à retrouver la ligne, lutter contre les rhumatismes et les lumbagos. Elle améliorera également le fonctionnement de vos reins et vous donnera une belle peau.
En pratique :
La cure de jus de bouleau dure 3 semaines : 3 cuillerées à soupe de jus de bouleau dans 250 ml d’eau tous les matins à jeun (choisir une eau qui optimise le potentiel diurétique type contrex).
Le jus de bouleau se trouve en pharmacie ou magasin bio. Vous pouvez également au printemps extraire la sève du bouleau en faisant un petit trou avec un mèche de 6 mm dans le tronc. La sève récoltée permet de traiter 2 personnes par jour également en cure de 3 semaines.
Optimisez votre immunité grâce au bouleau en cette période de Covid 19!
Réalisez un extrait de sève de bouleau et optimisez votre immunité: explications en vidéo.
Le 18 avril 2020
Par le Dr. Céline Talleux
“Que ton aliment soit ton premier médicament” (Hippocrate).
Et si se soigner et préserver son capital santé commençaient par une bonne alimentation ?
Micronutriments et adaptation
Sans basculer dans la carence il est en revanche fréquent de se trouver en déficience de ces ingrédients pour différentes raisons :
Premièrement: des apports alimentaires qualitatifs insuffisants.
- Une assiette déséquilibrée, des aliments industriels, raffinés, la saisonnalité non respectée ou bien le mode de conservation non adapté…
Deuxièmement: un défaut d’absorption digestive.
- Il peut être lié par exemple à: une dysbiose, l’hyperperméabilité intestinale, l’hyperchlorhydrie, une gastrite, l’insuffisance hepatopancréatique, mais aussi au stress.
- Par ailleurs, l’absorption digestive perturbée est également présente chez les personnes âgées.
Troisièmement: une surconsommation des micro nutriment par notre organisme.
Plus spécifiquement en lien à une nécessité d’adaptation.
- Il s’agit par exemple des pathologies diverses, surpoids, activité physique ou intellectuelle intenses, pollution, pesticides, alcoolisme, tabac.
- Ainsi que de chaque passage de vie particulier comme la grossesse, la croissance…
À suivre l’article sur les micronutriments indispensables au soutien de nos axes d’adaptation, comment optimiser nos apports…
Le 17 avril 2020
Par le Dr Réda Bounab, chirurgien-dentiste
Dans ces moments de sédentarité imposée et nécessaire, il est bon de rappeler quelques précautions pour maintenir votre santé bucco-dentaire.
Respectez un rythme alimentaire
Le grignotage est votre ennemi : pas plus de 4 repas par jour !
Petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. Au-delà, votre salive n’a pas le temps de réparer vos dents par la reminéralisation.
En période de confinement, on peut être tenté de chercher de la stimulation via la prise de nourriture pour se faire du bien, s’occuper, se calmer. Manger à sa faim aux différents repas avec une nourriture variée, équilibrée et adaptée à ses besoins permettra d’éviter les fringales entre ces moments.
Et si l‘envie est trop forte, privilégiez un fruit frais ou sec car ils contiennent des fibres et vont relarguer leurs sucres plus lentement, ou des oléagineux (noix, amandes, noisettes…) car ils sont nourrissants et non cariogènes.
Hydratez-vous
Pour produire de la salive, il faut de l’eau !
Qui n’a pas expérimenté la bouche sèche quand on a soif ? Pensez donc qu’il faut boire. Pensez aussi que l’eau n’est pas uniquement dans votre gourde ou votre cruche, il y en a dans les fruits, les légumes, dans vos soupes, ou quand vous faites une infusion.
Le 25 mars 2020
Par le Dr. Jean-Christophe Charrié
Si le jus de pomme est laxatif, la pomme bio râpée avec sa peau est un régulateur intestinal, protecteur de la muqueuse digestive, régulateur de l’inflammation et stimulant du foie. Voici ma recette :
- Râper une pomme
- Saupoudrer de cannelle en poudre
- Un petit jus de citron
- Un peu de gingembre frais râpé
- Une cuillerée à soupe de myrtilles surgelées et de flocon d’avoine
- Une cuillerée à café de pollen
- Un peu de gelée royale
Vous avez là un excellent petit-déjeuner ou goûter. Je vous invite à ne pas le prendre en dessert à la fin d’un repas comprenant des protéines afin d’éviter une fermentation et une inflammation digestives.
Ainsi les fruits crus quels qu’ils soient doivent être mangés soit 30 minutes avant une protéine ou 3 h après.
Retrouvez d’autres conseils du Dr Charrié sur l’alimentation anti-inflammatoire en cliquant ici.
Le 23 mars 2020
Par le Dr.Jean-Christophe Charrié
L’inflammation fait suite à la congestion. Il ne peut pas y avoir d’inflammation sans congestion initiale.
Il y a deux états inflammatoires :
- L’inflammation physiologique
- L’inflammation pathologique
L’inflammation physiologique
L’inflammation physiologique met en place la dynamique de nettoyage et de réparation.Les cellules du tissu agressé envoient des informations à l’organisme pour que celui-ci lui apporte les moyens de se réparer.Ces molécules d’informations sont essentiellement représentées par les cytokines.
Si une météorite tombe sur une route, les services de la voirie vont faire un état des lieux et appeler (cytokines) les équipes nécessaires pour déblayer les dégâts et les équipes nécessaires pour apporter de la matière première (remblai, gravier, goudron) et les outils de réparation.
L’inflammation physiologique entraîne donc deux voies métaboliques :
–Une voie de nettoyage (cataboliques) qui dépendent des axes hormonaux corticotropes (surrénales) et thyréotropes ( thyroïde)
–Une voie de réparation (anabolisme) qui elle dépend des axes hormonaux génitaux (gonade) et de croissance ( foie, pancréas…)
Ces deux voies sont actives en même temps et se régulent l’une et l’autre dans un équilibre permanent. La rupture de cette équilibre au bénéfice de la destruction constitue l’inflammation pathologique ️.
L’inflammation pathologique
L’inflammation pathologique️ se manifeste par : Chaleur, Rougeur, Douleur, Œdème, Tuméfaction.
Et tout cela peut favoriser un état de fibrose comme on le constate au niveau des poumons avec le dernier coronavirus. D’où la gravité de celui-ci car on a alors besoin des outils de la réanimation pour permettre à l’organisme de respirer.
L’inflammation physiologique (normale) ne présente que peu de signes. Mais elle peut être très active et entraîner beaucoup de dépenses énergétiques. Cela explique la fatigue parfois intense que l’on peut avoir avant l’expression de la maladie ou lors de la convalescence.
Parfois le mécanisme de l’inflammation pathologique est tellement dégradé qu’il dépasse le territoire du tissu abimé et qu’il envahit tout l’organisme.
Dans ce cas seulement un anti-inflammatoire substitutif peut être utilisé mais cela ne concerne pas les infections car même avec une inflammation généralisée il ne faut pas dans ce cas d’anti-inflammatoires substitutifs car ceux-ci aggravent l’infection.
Que pouvons-nous faire à la maison pour accompagner au mieux notre organisme inflammé par un virus ?
1- Diminuer l’état congestif
- Rrégime d’épargne pancréatique : sans sucre, sans graisses cuites , sans farine moderne, sans produit laitier, sans alcool, cf…
- Freiner le parasympathique : infusion de thym (1 boule à thé pour une tasse, infusion 12 minutes filtrer et boire au réveil et après le repas du midi) et hydrater vous (1 à 2 l de liquide par jour).
2- Soutenir la régulation inflammatoire pour éviter les débordements
- Infusion de feuilles de cassis ou jus de cassis mais aussi tous les jus de fruits rouges sans sucre ajouté pour soutenir l’axe de la surrénale ( myrtille en jus ou en surgelé par exemple).
- Les infusions de cannelle pour la surrénale et l’inflammation digestive.
- Le citron et les agrumes en général sont idéaux dans le soutien de la dynamique anti-virale du fait de leur action sur la surrénale.
- La Racine de gingembre fraîche en jus ou en infusion pour le soutien de la surrénale, de la thyroïde et de la génitale.
- Avoine si besoin pour soutenir les axes de la thyroïde et de la génitale.
3- Pollen et gelée royale pour soutenir la dynamique de réparation de l’inflammation physiologique avant l’apparition de la maladie et lors de la convalescence (pas de gelée royale si vous avez un terrain cancérigène).
Une petite recette !
– Râpez une pomme
– Saupoudrer de cannelle en poudre
– Un petit jus de citron
– Un peu de gingembre frais râpé
– Une cuillerée à soupe de myrtilles surgelées et de flocon d’avoine
– Une cuillerée à café de pollen
– Et un peu de gelée royale
Vous avez là un excellent petit-déjeuner ou goûter. Je vous invite à ne pas le prendre en dessert à la fin d’un repas comprenant des protéines afin d’éviter une fermentation et une inflammation digestives.
Ainsi les fruits crus quel qu’ils soient doivent être mangés soit 30 minutes avant une protéine ou 3 h après.
Le 23 mars 2020
Par le Dr. Jean-Christophe Charrié
Le 18 mars 2020
Par le Dr. Jean-Christophe Charrié
Coups de froid, refroidissement… Bien réagir pour stopper un processus infectieux avec la recette du citron chaud.
Découvrez les huiles essentielles d’urgence et la recette du citron chaud, extraite du livre “Se soigner toute l’année au naturel” : conseils d’un médecin pour toute la famille” du Dr Jean-Christophe Charrié et Marie-Laure de Clermont Tonnerre.
Le 16 mars 2020
L’alimentation peut révéler ou accentuer l’inflammation dans l’organisme.
Comment ? Quelle est la liste des aliments anti-inflammatoires à privilégier et ceux à éviter ? Le Docteur Jean-Christophe CHARRIE nous informe.