Le processus de l’inflammation – Prévenir les virus
Par le Dr.Jean-Christophe Charrié
L’inflammation fait suite à la congestion. Il ne peut pas y avoir d’inflammation sans congestion initiale.
Il y a deux états inflammatoires :
- L’inflammation physiologique
- L’inflammation pathologique
L’inflammation physiologique
L’inflammation physiologique met en place la dynamique de nettoyage et de réparation.Les cellules du tissu agressé envoient des informations à l’organisme pour que celui-ci lui apporte les moyens de se réparer.Ces molécules d’informations sont essentiellement représentées par les cytokines.
Si une météorite tombe sur une route, les services de la voirie vont faire un état des lieux et appeler (cytokines) les équipes nécessaires pour déblayer les dégâts et les équipes nécessaires pour apporter de la matière première (remblai, gravier, goudron) et les outils de réparation.
L’inflammation physiologique entraîne donc deux voies métaboliques :
–Une voie de nettoyage (cataboliques) qui dépendent des axes hormonaux corticotropes (surrénales) et thyréotropes ( thyroïde)
–Une voie de réparation (anabolisme) qui elle dépend des axes hormonaux génitaux (gonade) et de croissance ( foie, pancréas…)
Ces deux voies sont actives en même temps et se régulent l’une et l’autre dans un équilibre permanent. La rupture de cette équilibre au bénéfice de la destruction constitue l’inflammation pathologique ️.
L’inflammation pathologique
L’inflammation pathologique️ se manifeste par : Chaleur, Rougeur, Douleur, Œdème, Tuméfaction.
Et tout cela peut favoriser un état de fibrose comme on le constate au niveau des poumons avec le dernier coronavirus. D’où la gravité de celui-ci car on a alors besoin des outils de la réanimation pour permettre à l’organisme de respirer.
L’inflammation physiologique (normale) ne présente que peu de signes. Mais elle peut être très active et entraîner beaucoup de dépenses énergétiques. Cela explique la fatigue parfois intense que l’on peut avoir avant l’expression de la maladie ou lors de la convalescence.
Parfois le mécanisme de l’inflammation pathologique est tellement dégradé qu’il dépasse le territoire du tissu abimé et qu’il envahit tout l’organisme.
Dans ce cas seulement un anti-inflammatoire substitutif peut être utilisé mais cela ne concerne pas les infections car même avec une inflammation généralisée il ne faut pas dans ce cas d’anti-inflammatoires substitutifs car ceux-ci aggravent l’infection.
Que pouvons-nous faire à la maison pour accompagner au mieux notre organisme inflammé par un virus ?
1- Diminuer l’état congestif
- Rrégime d’épargne pancréatique : sans sucre, sans graisses cuites , sans farine moderne, sans produit laitier, sans alcool, cf…
- Freiner le parasympathique : infusion de thym (1 boule à thé pour une tasse, infusion 12 minutes filtrer et boire au réveil et après le repas du midi) et hydrater vous (1 à 2 l de liquide par jour).
2- Soutenir la régulation inflammatoire pour éviter les débordements
- Infusion de feuilles de cassis ou jus de cassis mais aussi tous les jus de fruits rouges sans sucre ajouté pour soutenir l’axe de la surrénale ( myrtille en jus ou en surgelé par exemple).
- Les infusions de cannelle pour la surrénale et l’inflammation digestive.
- Le citron et les agrumes en général sont idéaux dans le soutien de la dynamique anti-virale du fait de leur action sur la surrénale.
- La Racine de gingembre fraîche en jus ou en infusion pour le soutien de la surrénale, de la thyroïde et de la génitale.
- Avoine si besoin pour soutenir les axes de la thyroïde et de la génitale.
3- Pollen et gelée royale pour soutenir la dynamique de réparation de l’inflammation physiologique avant l’apparition de la maladie et lors de la convalescence (pas de gelée royale si vous avez un terrain cancérigène).
Une petite recette !
– Râpez une pomme
– Saupoudrer de cannelle en poudre
– Un petit jus de citron
– Un peu de gingembre frais râpé
– Une cuillerée à soupe de myrtilles surgelées et de flocon d’avoine
– Une cuillerée à café de pollen
– Et un peu de gelée royale
Vous avez là un excellent petit-déjeuner ou goûter. Je vous invite à ne pas le prendre en dessert à la fin d’un repas comprenant des protéines afin d’éviter une fermentation et une inflammation digestives.
Ainsi les fruits crus quel qu’ils soient doivent être mangés soit 30 minutes avant une protéine ou 3 h après.
Le 23 mars 2020